Ubuntu, le terminal et le gui : enfin une distribution Linux vraiment grand public ???

Suite à la diffusion cette semaine sur Planet Ubuntu et Diary for Burgundavia de cette phrase :

  • « If I ever have to touch the console, it is a bug that should be fixed »
  • en français « Le fait d’avoir à toucher une seule fois à la console est un bogue qui devrait être réparé »

Ma réaction sur le forum de framasoft :

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La fondation Ubuntu

lire l’article de Linuxfr : https://linuxfr.org/2005/07/09/19296.html


10 000 000 $, de dotation, ça paraît énorme… mais ça permet surtout de les placer à la banque, et juste en vivant des intérêts, de payer les développeurs en leur garantissant l’indépendance et les moyens de travailler « sans y penser ».

Je trouve ça bien aussi, cette fondation, parce que ça permet de distinguer l’entreprise Canonical à but lucratif, qui vivra du support, et le développement communautaire et libre d’Ubuntu.

Framasoft : Cher parents d’élève, le Ministère de l’Education Nationale autorise Microsoft à ne pas tout vous dire !

Cet article publié sur Framasoft me parait important à relayer, aussi je me permet directement de vous mettre le lien ci dessous :
http://www.framasoft.net/article3763.html

Il s’agit de la réaction d’un parent d’élève un peu excédé, et on le comprend, par la publicité envoyée par Microsoft sous couvert de l’Education Nationale pour influencer les parents à l’utilisation et à l’achat de logiciels propriétaires.

Voici ma réaction, postée sur le site de Framasoft en commentaire :


Framasoft suit aujourd’hui de près quelques distributions dont la très prometteuse Ubuntu. J’attend personnellement beaucoup de la prochaine version prévue pour octobre/novembre 2005, et j’espère à terme pouvoir proposer un ordinateur multimedia sous Linux, vendu par une association que je suis en train de monter. But : non lucratif, libre, et surtout, proposer une alternative moins chère mais tout aussi fonctionnelle à ce qui se trouve sur le marché actuel. Mais passons.

L’informatique à l’école est différente ce celle de la maison et du travail. Et choisir qu’avec nos impôts, nous pourrions apprendre et enseigner à l’école à utiliser « naturellement » les licences libres – pour les logiciels, bien sûr, mais aussi pour les arts – plutôt que de continuer à dépendre de solutions propriétaires est important. Ce n’est pas un choix à cours terme, comme c’est le cas en gardant les solutions propriétaires. Et ce n’est pas un choix facile.

Mais c’est un engagement à prendre, un choix à moyen et long terme, qui permettrait de voir sur le marché des ordinateurs vendus pour de vrai sans Logiciels, ou en tout cas avec des logiciels libres. Ne payer ainsi que le « hardware ». Et faciliter l’accès aux technologies de l’information, de l’image, etc. : permettre par exemple d’économiser sur un pc familial au minimum 150 € d’OS, et la liste est longue.

Je rappelle d’ailleurs au passage que les grandes entreprises ne paient pas leur licence au prix du grand public.

Si les parents éduquent leurs enfant, et que peu de parents savent se débrouiller avec un pc en rade, le contraire est aussi vrai : les enfants éduquent leurs parents. Ils participent au choix. Et si on apprend aux enfants tôt à utiliser un ordinateur, outil indispensable à maîtriser déjà à l’heure actuelle, plus ils seront à même d’orienter leurs parents sur les choix.

La problématique est aujourd’hui de choisir sur quel modèle doit-on enseigner l’outil informatique. Le libre est souhaitable pour tout un tas de raisons déjà évoquées sur Framasoft et dans cet article et ces commentaires.

Enfin, ce ce document orange signé Microsoft n’est pas tant que ça un problème contre le libre. Il est point important et qui va en faveur du libre : il est destiné à rappeler de ne pas pirater les logiciels est en lui-même un bon vecteur vers le libre. Il sensiblise donc les consommateurs à aller voir le prix de la suite Microsoft Office (entre autre). Allez voir le prix, et dites moi sincérement que vous n’êtes pas prêt à essayer OpenOffice.org pour économiser jusqu’à 500 €…

Le seul regret que j’ai aujourd’hui est qu’il n’y ait que les gens ayant acquis de bonnes base en informatique qui cherchent des alternatives. Si le libre avait le même budget de communication qu’une grande firme pour signaler son existance, il serait depuis longtemps sur tous les postes de travail.