Ubuntu 11.04 – configurer les fenêtres molles et autres effets de Compiz

Comme je le disais dans le précédent article, l’effet « fenêtre molle » dans le nouveau bureau d’Ubuntu me manquait. C’est un effet activable depuis presque 5 ans, et comme vraiment, ya pas à dire, c’est un petit plus surtout en ces temps où Ubuntu ressemble beaucoup à Mac Os X, ça me paraissait vraiment intéressant de partager sur le web le mode d’emploi pour le remettre.

Si au passage vous voulez essayer d’autres options / effets de Compiz, vous pourrez le faire facilement. Même pas besoin de capture d’écran ni de ligne de code tellement c’est à la portée de tout le monde.

Tout d’abord, installez avec votre utilitaire préféré (apt-get dans un terminal, Synaptic ou la logithèque Ubuntu si vous n’aimez pas le terminal) le programme appelé « Gestionnaire de configuration des paramètres de Compiz », dont le nom de paquet est « compizconfig-settings-manager ».

Une fois ça fait, rendez vous dans les préférences systèmes, que vous trouverez en cliquant sur l’icone en haut à droite de l’écran, celle qui sert notamment à se déconnecter. Recherchez et lancez le « Gestionnaire de configuration des paramètres de Compiz ». L’icône est une fenêtre avec une clefs à écrou.

La fenêtre s’ouvre, afin de ne pas perdre de temps dans les milliers d’options que propose ce bel outil de configuration, cliquez sur « Effets » dans la colonne de gauche. Puis dans le premier groupe d’icônes, cochez la case « Déformer les fenêtres », dont l’icone est très explicite. Un petit panneau vous demandera de désactiver une autre option, faites le. Si vous avez un bug d’affichage, déconnectez vous et reconnectez vous, ça devrait être bon. Si la barre du haut devient noire ou disparait, pas de panique, cliquez à l’emplacement de l’icône de déconection, en haut à droite, le menu devrait s’afficher quand même.

Et voilà, ça y est, vos fenêtres sont à nouveau molles quand vous les déplacez. C’est bête comme tout, mais comme me disais encore récemment un pote qui adore Mac, je cite : « les fenêtres molles, c’est vraiment un truc qui pourrait me faire préférer Ubuntu !!! »

Si l’envie vous en prend, vous pouvez aussi tester les différentes options de Compiz, en faisant attention cependant à deux points importants :

  • Certains effets sont très gourmands en ressources, et pourraient bloquer votre pc, je pense notamment au cube si vous ajoutez des transparences et les engrenages au milieu ;
  • Certains effets sont vite fatigants, et la combinaison de certains aussi.

Gardez donc à l’esprit que soit vous vous servez de votre ordinateur comme démonstrateur technologique, et vous allez en mettre de partout pour vous la raconter devant les copains qui ont un Mac ou Win. Soit vous avez besoin d’un bureau productif et vous ne mettrez pas trop d’effets histoire de rester efficace. Dans les deux cas, amusez vous bien !

Juger les apparences

Oscar Wilde disait:

Il n’y a que les esprits léger pour ne pas juger sur les apparences. Le vrai mystère du monde est le visible et non l’invisible.

Cette citation me touche particulièrement car on me reproche justement assez souvent de juger sur les apparences, à propos de gens que je ne connais pas ou peu, notamment (des passants, des amis d’amis à une soirée, etc…). Jusqu’à récemment, je répondais que je ne portait pas de jugement, mais que c’était juste ce qu’on appelle des « premières impressions ». Le style vestimentaire, l’attitude, le comportement, la façon de parler (type de vocabulaire, syntaxe, accent), les sujets de conversation, la manière de conduire une voiture, etc… sont autant d’indices visibles qui constitue donc l’apparence, au sens large. Et seuls ces indices permettent de se faire une idée sur une personne, car il n’est pas possible de lire dans ses pensées. En fonction de ce que l’on observe, voit, entend, etc… on peut donc se faire une première impression, que l’on peut aussi appeler porter un jugement.

Exemple volontairement extrémiste : on croise dans la rue une femme très/trop maquillée, 35/40 ans, habillée très moulant, odeur forte de parfum, soutien gorge panthère qui dépasse d’un grand décolleté, bas résille sur mini-jupe en vinyle, talons, mâchant du chewing-gum, parlant vulgairement d’une actualité prisée des paparazzis… Quelle impression cela donne-t-il ? Prostituée ? Déguisée ? Juste vulgaire ? les trois à la fois ? Afin d’en savoir plus et de vérifier, il faudra la croiser à nouveau dans d’autres circonstances, voire faire sa connaissance, et continuer d’observer. Mais en attendant d’en savoir plus, on gardera en mémoire, voire, on racontera peut-être à l’occasion : « l’autre jour, j’ai croisé une femme »…

Le concept est simple, du coup : l’habit ne fait pas le moine, mais pourquoi quelqu’un s’habille et se comporte comme un moine ? Soit il en est un, soit il n’en est pas un. Dans tous les cas, il y a un mystère à percer, ne serait-ce que le choix de porter une tenue aussi peu discrète.

Et le côté mystérieux des choses, c’est justement ce que j’aime essayer de cerner en observant…. les apparences, au sens large, puisque c’est tout ce qu’on a comme indices.

Oscar Wilde me rassure donc, je ne suis pas fou, j’avais donc bien raison de m’intéresser à l’apparence des gens, des choses, etc…

Ubuntu 11.04

La nouvelle Ubuntu est sortie, la 11.04, un peu dépaysante avec sa nouvelle interface, mais tout à fait sympathique. En effet, on oublie l’interface de Gnome pour passer à Unity, basé lui aussi sur Gnome, mais dessiné et réalisé par les développeurs d’Ubuntu.

Premières impressions après quelques essais :

  • On se rapproche nettement du fonctionnement de Mac Os X, il faut le dire, avec le menu des applications qui est désormais dans la barre du haut. Il faut passer le curseur sur la barre du haut pour le menu de l’application apparaisse. Le doc, quand à lui, est vertical, à gauche, et ne se comporte pas comme le doc d’Apple.
  • Livré comme la précédente version avec un thème foncé, un thème clair est prévu, heureusement. Les fenêtres ne sont plus molles pendant les déplacements par défaut, il faut absolument que je trouve comment remettre ça !
  • Si vous cherchez les préférences systèmes, désormais, c’est dans la partie « Eteindre, Se déloguer, etc…. » en haut à droite de l’écran.
  • Il n’y a plus de menu à la Microsoft Windows, juste une icône, en haut à gauche permettant de charger une interface prenant tout l’écran avec tout ce qui est disponible, classé par catégories d’applications, et des suggestions sur ce qui est installable gratuitement ou non. On s’oriente clairement vers un espèce d’Application Market façon téléphones mobiles et tablette. Les premières applications payantes font d’ailleurs clairement leur apparition.
  • LibreOffice.org remplace OpenOffice.org, qui rappelons le, n’est plus considérée comme très libre depuis la main-mise d’Oracle sur le projet via le rachat de Sun. A part le nom, pour cette version, c’est en gros la même chose, mais LibreOffice.org est désormais une fondation indépendante, comme l’est la fondation Mozilla qui édite le célèbre navigateur Internet Firefox.
  • Le but semble clairement de prendre une position forte sur le marché des netbooks et autres ultra-portables avec un petit écran, y compris les tablettes puisqu’un clavier tactile est prévu en cas de besoin. L’interface est en effet optimisée avec des grandes icônes, et les barres d’outils inutiles ou encombrantes ont disparu.
  • C’est perfectible, et on verra à l’usage si c’est agréable. Mais l’impression générale est bonne, même s’il faudra que les gens qui n’aiment pas le changement changent un peu leurs habitudes acquises avec plusieurs années de l’ancienne interface.

Pour info, il a été décidé par les développeurs d’Ubuntu Studio de passer à XFCE comme bureau par défaut, Unity étant jugé trop lourd pour une station de travail vraiment dédiée à  la production audiovisuelle. Un conseil : testez là avant de l’installer avec un live-cd ou une live-clef-usb pour vous faire une idée si vous avez un vieux pc !

L’incontournable lien vers le site de la distribution : http://www.ubuntu.com/